SE RELIER, SE METTRE EN MOUVEMENT, SE MOBILISER EN CONSCIENCE, AVEC COEUR ET AMOUR

Auteur/autrice : admin

  • L’esprit #OFF

    L’esprit #OFF

    Le monde idéal n’est-il pas un monde aux portes ouvertes. Un monde aux portes ouvertes où personne n’a le sentiment désagréable d’être lésé, de perdre quelque chose. L’esprit #OFF pose le cadre d’un festival permanent dont les murs sont si virtuels que nous pourrons les pousser à l’infini.

    Alors qu’est-ce qu’un festival permanent , sans murs et en réseau ?

    Une façon concrète de se relier, de relier des évènements, des lieux, des organisations, des individus dans un réseau social dans la vraie vie, pour être profondément vivants. 

    Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un besoin de cohérence (co-errance), de changement de paradigme, cette envie d’aligner les paroles & et les actes dans l’instant présent, à souhaiter rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes aspirations et cette envie d’agir ensemble, de vivre, d’expérimenter.

    L’esprit #OFF a pour intention de favoriser la reliance, l’expérimentation et ces espaces de co-construction.

    L’esprit #OFF se veut comme une extension, un changement spatial et temporel : il permet à un événement, un contexte d’exister entre et hors les murs et de se prolonger au-delà.

    L’esprit #Off a pour intention le partage de la connaissance. Il permet à tout à chacun de contribuer, d’être acteur, sans attendre d’autorisation.

    L’esprit #Off permet à chacun d’oser prendre sa place, sans plus être en posture infantile à accuser l’autre ou à rester dans la plainte. Il insuffle l’état d’esprit en le faisant dans un cadre qui encourage à incarner cette posture.

    C’est une démarche qui encourage tout à chacun l’air de rien, d’agir en adulte responsable tout en étant connecté à son esprit d’enfant qui ose dire “Pourquoi pas ?”..

    C’est un état d’esprit et des intentions au service de la reliance .

    La dynamique du #OFF s’appuie sur un état d’esprit singulier basé sur une volonté d’incarner, d’oser, de cohérence, d’intégrité, d’hospitalité, d’accueil, de bienveillance, d’attention, d’empathie, d’ouverture, d’expérimentation, de joie, de créativité, d’efficience collective et d’un grain de folie.. 

    Le #OFF explore les interstices. Il s’inclut librement dans l’événement, du contexte. Il adopte une posture de hacking bienveillant : on sort du cadre, on joue avec, on s’inclut  en y étant autorisé (ou pas), dans un esprit aventurier. La dynamique du #OFF s’appuie sur une relation de confiance, d’ouverture, d’accueil, de curiosité, de reconnaissance mutuelle, de liberté, de changement de regard et de posture contribuer à incarner cet esprit à chaque instant, conscient de notre humanité et de notre interdépendance.

    Le #OFF se co-construit à travers des moments d’échanges, de rencontres, pour tisser des liens, rendre visible et faire grandir ce qui se trame.

    Des événements, des contextes en ligne et hors ligne alimentent le système d’information et la communauté.C’est une contribution pour alimenter la démarche d’inform’action de la mutuelle 

    Nous organisons des événements, nous allons travailler… et finalement à quoi tout ça sert-il ? et s’il s’agissait de remettre les choses dans le bon sens et directement aller à l’essentiel.. vivre en étant pleinement vivant, pleinement présent à notre humanité, sans passer par jouer un rôle pour se connecter à ce qui nous anime au fond de nous… ce qui nous met en énergie.

    Le #OFF souhaite favoriser l’émergence d’une communauté durable d’acteurs autonomes, reliés et connectés dans l’exploration de la complémentarité des démarches top-down et bottom-up; afin d’alimenter l’intelligence collective et les biens communs et permettre à chacun de s’inscrire dans une démarche durable et constructive.

    Tant de belles personnes travaillent sur des projets, produisent des contenus intéressants et novateurs et bien souvent ne savent qu’en faire, ne savent même pas eux-mêmes si cela intéresserait quiconque. Alors avec l’esprit #OFF on pousse les portes du possible et permet aux gens de tout univers de communiquer autour de ce qui les met en énergie, de les montrer, de les faire vivre.

    Les idées et les savoirs germent tout autour de la planète. Chacun d’entre nous invente et réinvente les choses de son côté. Cet état de fait ne permet à la connaissance que d’avoir une évolution lente, sans avoir un véritable impact. Alors que la capitalisation et mutualisation des savoirs et des expériences nous permet de raisonner tous ensemble vers des niveaux supérieurs de conscience et de sagesse.

    « Tous acteurs, tous média » : cette expression caractérise une évolution souhaitable du web et de l’Internet qui met leurs utilisateurs au centre du processus. Pour certains, il s’agit de « la révolte des utilisateurs » à la fois « producteurs, émetteurs et récepteurs d’information ». Des projets comme Wikipedia a montre un nouveau visage de l’intelligence collective. Pour de nombreux analystes, la révolution numérique serait de l’ampleur de celle de l’apparition de l’imprimerie. Une révolution qui peut alors remettre en question les architectures sociétales. C’est une période instable par nature dans laquelle tout est possible.C’est à nous de choisir ce que nous voulons en faire. 

    Le rapport au temps, à l’espace et aux autres est totalement modifié par les réseaux d’échanges virtuels. La capacité de faire avec l’autre n’est plus conditionnée à la rencontre physique : le rapport aux territoires s’en trouve totalement bouleversé.

    On assiste à un changement de paradigme, et notre société, basée sur la rareté de la matière première l’est désormais sur l’abondance. Nous passons d’un monde matérialiste à un monde spirituel où l’information prend plus de place que la matière. Ceci modifie notre capacité d’entreprendre et d’être au monde.

    L’espri t#OFF c’est l’opportunité de collecter ouvertement la remontée des interrogations, d’aider à la co-élaboration, co-construction de stratégies d’action. Les acteurs du #OFF participent à la production d’un commun informationnel réutilisable avec la dynamique des graines de connaissances dans d’autres évènements et d’autres contextes. 

    C’est la co-élaboration d’un cerveau collectif et d’un territoires de connaissances chaque jours plus vaste et inclusif

    La dynamique du #OFF peut aussi être considéré comme un jeu sérieux (serious game) mais pas grave… un jeu qui produit une science-fiction soft qui procède par anticipation (virtualisation) à des assemblages juridiques, techniques, biologiques, sociaux, industriels et politiques à base d’éléments disponibles ici et maintenant en magasin.

    Cette science-fiction là, en léger décalage avec le présent, est une virtualisation douce qui ne projette pas le joueur à des dizaines d’années lumière dans l’avenir mais qui l’invite à entrer dans le jeu, à vérifier si cela est possible, si cela mérite une actualisation. 

    Un jeu qui se joue sérieusement, sans se prendre au sérieux pour être pleinement présent à ce qui nous anime. Il nous permet d’oservivre intensément.

    Les vérifications s’opèrent au fil de rencontres organisées dans le respect des principes fondamentaux du compagnonnage que sont l’accueil, le métier, le voyage, la communauté, la transmission, l’initiation et le chef-d’œuvre : une affaire de liens forts !

    Les processus d’innovations empruntent des formes de plus en plus déroutantes et originales. Les utilisateurs apparaissent maintenant comme les acteurs les plus influents du développement des services et des usages. Ils produisent les contenus des services auxquels ils apportent ainsi de l’attractivité et de la notoriété. Ils mêlent étroitement publication, communication et partage de contenus en donnant une forme communautaire et interactive aux services qu’ils investissent.

    L’objet du #OFF est l’étude, l’expérimentation, et le développement des pratiques collaboratives, communautaires ou collectives s’appuyant sur les réseaux. Cela recouvre en particulier: les pratiques dites « d’innovation horizontale», les réseaux sociaux, les pratiques de partage, les lieux virtuels et réseaux d’échange, la création et le développement de logiciels libres et de contenus librement diffusables, l’invention de nouveaux services et d’innovations sociales – et plus généralement, toutes pratiques d’innovation impliquant fortement les utilisateurs de l’internet dans leurs échanges horizontaux entre pairs ou entre communautés d’intérêt.

    Se relier et oser

    La démarche du #OFF tend à rendre visible et accessible la connaissance au plus grand nombre, permettant à chacun de pouvoir être acteur.

    Le #OFF a pour intention  de permettre à la parole des uns et des autres de rentrer en résonance, de rayonner en offrant des espaces de dialogue, de réflexions qui perdurent dans le temps et dans l’espace. 

    Le #OFF permet aux idées de s’ancrer dans le réel, en profondeur en s’expérimentant, à chaque instant, dans l’instant présent

    Le #OFF a pour intention de relier les individus, de  favoriser les croisements entre les réseaux, de permettre une meilleure reliance et efficience inter-communautaire, au-delà des intérêts particuliers, reliés par une même envie d’agir dans un intérêt commun, tout en mettant en valeur les singularités.

    Le #OFF, en plus d’un état d’esprit  est aussi un outil de recherche-action pour favoriser une communication inclusive. pour une prise de parole individuelle et collective permanente en réseau.

    Le #OFF souhaite explorer, expérimenter et favoriser une dynamique de visibilité visant l’incarnation du changement de paradigme, au niveau individuel & collectif. C’est un outil  au service de l’utopie radicale, un support pour penser dans et hors du cadre et voyager en pays de connaissances.

    Un peu d’histoire

    L’état d’esprit du #OFF s’est expérimenté en 2017 à l’occasion du G21. Il a été pensé comme un bien commun afin d’être potentiellement actualisé. A l’époque Mathieu Coste s’est beaucoup impliqué dans la création de ce commun et c’est naturellement que WeMob dans sa démarche de compostage du capital immatériel de l’idée de la révolution du sourire propose une actualisation de la démarche pour accompagner le lancement de la mutuelle des connaissances. 

  • L’économie de la connaissance et la « Démarche #CodeSocial

    L’économie de la connaissance et la « Démarche #CodeSocial


    L’économie de la connaissance est un concept qui se réfère à une économie basée sur la production, la distribution et l’utilisation des connaissances. Elle met l’accent sur la valeur ajoutée que les connaissances et l’information peuvent apporter à une société.

    Dans une économie de la connaissance, les ressources clés sont le savoir, l’expertise et l’innovation. Les entreprises et les individus qui possèdent ces ressources ont un avantage concurrentiel significatif.

    Les industries de la technologie, des médias, de l’éducation et de la recherche scientifique sont souvent considérées comme faisant partie intégrante de cette économie. Les entreprises qui réussissent dans ce contexte sont celles qui peuvent créer, stocker, partager et utiliser efficacement les connaissances pour innover et répondre aux besoins du marché.

    L’économie de la connaissance est également étroitement liée à l’économie numérique. Avec l’avènement d’Internet et des technologies numériques, il est plus facile que jamais d’accéder à une quantité massive d’informations et de partager des connaissances à travers le monde.

    En conclusion, l’économie de la connaissance représente un changement majeur dans notre façon d’envisager le développement économique. Elle met en évidence le rôle central des connaissances dans notre société moderne et souligne leur potentiel pour façonner notre avenir économique.

    L’économie de la connaissance est un concept fascinant et d’une importance croissante dans le monde moderne. Elle repose sur la production, la distribution et l’utilisation des connaissances, faisant du savoir, de l’expertise et de l’innovation les ressources clés pour le développement économique. Ce modèle économique met en valeur la contribution significative des connaissances et de l’information à la société.

    Dans une telle économie, les industries de la technologie, des médias, de l’éducation et de la recherche scientifique jouent un rôle prépondérant. Ces secteurs sont à l’avant-garde de la création, du stockage, du partage et de l’utilisation des connaissances, et ils sont essentiels pour stimuler l’innovation et répondre aux exigences changeantes du marché.

    Avec l’émergence de l’économie numérique et l’avènement d’Internet et des technologies numériques, l’accès et le partage des connaissances sont devenus plus faciles et plus rapides que jamais. Cette interconnexion mondiale facilite l’échange d’informations et permet une collaboration étendue, transcendant les frontières géographiques.

    En résumé, l’économie de la connaissance marque une évolution significative dans notre compréhension du développement économique. Elle souligne l’importance cruciale des connaissances dans notre société et met en lumière leur potentiel à façonner notre avenir économique. C’est un domaine dynamique qui continuera probablement à influencer de manière significative le paysage économique mondial.

    l’importance de l’économie de la connaissance peut être examinée sous plusieurs angles clés :

    • Innovation et Compétitivité: Dans une économie de la connaissance, l’innovation est le moteur principal de la croissance économique. Les entreprises qui investissent dans la recherche et le développement (R&D) et qui favorisent l’innovation ont tendance à être plus compétitives sur le marché global. Ceci est particulièrement vrai dans les secteurs de haute technologie, où les avancées rapides peuvent transformer des industries entières.
    • Croissance Économique: Les pays qui mettent l’accent sur l’économie de la connaissance tendent à avoir un taux de croissance économique plus élevé. Cela s’explique par le fait que les connaissances et l’information ont une valeur économique qui peut être exploitée pour créer de la richesse. En outre, une économie axée sur la connaissance est souvent moins dépendante de ressources naturelles limitées.
    • Emploi et Compétences: L’économie de la connaissance favorise la création d’emplois dans des secteurs hautement qualifiés. Cela nécessite un niveau de compétence élevé, ce qui stimule l’éducation et la formation continue. Les travailleurs doivent s’adapter et apprendre constamment pour rester pertinents sur le marché du travail.
    • Impact Sociétal: L’économie de la connaissance peut également avoir un impact positif sur la société. Par exemple, les avancées dans les domaines de la santé et de l’éducation découlent directement de la recherche et de l’innovation. En outre, l’accès accru à l’information peut améliorer la qualité de vie et favoriser une société plus informée et engagée.
    • Réseaux et Collaboration: Cette économie est fortement basée sur les réseaux et la collaboration. Les organisations et les individus qui peuvent efficacement partager des connaissances et travailler ensemble ont tendance à réussir. Cela est facilité par les technologies numériques qui permettent une collaboration sans précédent à l’échelle mondiale.
    • Durabilité: L’économie de la connaissance peut contribuer à des solutions plus durables. En se concentrant sur l’innovation et en réduisant la dépendance aux ressources naturelles, les sociétés peuvent progresser vers des modèles économiques plus durables et respectueux de l’environnement.
    • Globalisation et Interconnexion: Enfin, l’économie de la connaissance favorise la globalisation. Les connaissances et les informations peuvent facilement traverser les frontières, ce qui conduit à une interconnexion économique et culturelle accrue.

    En conclusion, l’économie de la connaissance est cruciale pour le développement économique et social dans le monde moderne. Elle encourage l’innovation, stimule la croissance économique, crée des emplois de qualité, a un impact positif sur la société, favorise la collaboration et la durabilité, et contribue à la globalisation.

    La démarche #CodeSocial et l’économie de la connaissance partagent plusieurs points de convergence qui sont essentiels à comprendre pour saisir leur lien intrinsèque.

    1. Transparence et Partage de Connaissances: Le #CodeSocial vise à promouvoir la transparence et la responsabilité sociale des entreprises. Dans une économie de la connaissance, le partage ouvert des informations est crucial pour stimuler l’innovation et la collaboration. Le #CodeSocial peut encourager les entreprises à partager leurs connaissances et leur savoir-faire, ce qui est un principe fondamental de l’économie de la connaissance.
    2. Responsabilité Sociale et Éthique des Entreprises: Le #CodeSocial met l’accent sur la responsabilité sociale des entreprises, un principe qui est de plus en plus valorisé dans l’économie de la connaissance. Les entreprises qui agissent de manière éthique et responsable sont souvent plus appréciées et soutenues par les consommateurs et les partenaires. Ceci est d’autant plus important dans une économie où les connaissances et l’information sont des actifs clés.
    3. Innovation Durable et Inclusive: L’économie de la connaissance encourage l’innovation, et le #CodeSocial peut orienter cette innovation vers des objectifs durables et inclusifs. En alignant les pratiques des entreprises sur des valeurs éthiques et sociales, le #CodeSocial peut contribuer à une économie de la connaissance qui ne favorise pas seulement le progrès technologique, mais aussi le bien-être social et environnemental.
    4. Collaboration et Communauté: La démarche #CodeSocial peut renforcer la notion de communauté et de collaboration au sein de l’économie de la connaissance. En encourageant les entreprises à être plus ouvertes et collaboratives, le #CodeSocial peut faciliter un partage de connaissances plus large et plus efficace, ce qui est essentiel pour l’innovation et la croissance dans une économie basée sur le savoir.
    5. Confiance et Réputation: Dans une économie de la connaissance, la confiance et la réputation sont des actifs précieux. Le #CodeSocial, en promouvant la transparence et l’éthique des entreprises, peut contribuer à renforcer leur crédibilité et leur réputation, ce qui est crucial pour le succès à long terme dans un marché basé sur la connaissance.

    En résumé, le #CodeSocial peut être vu comme un facilitateur et un amplificateur des principes de l’économie de la connaissance. Il encourage les pratiques commerciales qui ne sont pas seulement bénéfiques sur le plan économique, mais aussi socialement et éthiquement responsables. Cette approche est alignée avec l’évolution vers une économie qui valorise non seulement les bénéfices financiers, mais aussi l’impact social et environnemental, le partage de connaissances, et la collaboration. En soutenant des pratiques commerciales transparentes, éthiques, et responsables, le #CodeSocial contribue à façonner une économie de la connaissance plus durable, inclusive et équitable.

  • L’économie de la connaissance

    L’économie de la connaissance

    Cette notion fait référence à une économie immatérielle fondée sur le savoir et la connaissance.

    C’est une économie de plus en plus importante qui est au coeur de nombreuses politiques

    publiques nationales et européennes. Le savoir et la connaissance sont des matières  premières abondantes et non polluantes. Cette économie est souvent oubliée dans le développement territorial rural alors que la richesse des savoirs faire, l’importance des connaissances locales, les liens sociaux sont des éléments structurants de cette nouvelle économie. La démarche #CodeSocial veut permettre de valoriser et de développer l’économie de la connaissance et en faire une partie intégrante de l’économie.

  • Raison d’être

    Raison d’être

    Raison d’être

    La raison d’être permet de décrire le contexte du projet, les enjeux auxquels il entend répondre, les objectifs qu’il se fixe ainsi que les missions qui sont envisagées pour atteindre ces objectifs. La raison d’être est fondamentale, elle constitue le socle de toute aventure humaine. Sa clarté, sa pertinence favorisent la compréhension, l’engagement de tous : Collaborateurs, partenaires, publics, bénéficiaires … 

    Contexte :

    Un monde complexe, une accélération subie, des défis à relever

    Il est temps d’en finir avec les approches binaires fondées sur des oppositions : la complexité demande de faire évoluer notre façon d’aborder le présent, le passé et l’avenir.

    Nous sommes face à une situation sociétale qui nécessite l’émergence d’une véritable économie de la connaissance ouverte incarnée localement afin que le plus grand nombre puisse faire l’expérience du possible changement de paradigme. Il est temps de développer des territoires apprenants et résilients au service du vivant et d’honorer le miracle de la Vie. 

    Nous pensons que le futur des organisations et des projets se situe dans la coopération, la collaboration et le partage en confiance, transparence et réciprocité. 

    L’enjeu  de  la  reliance  des  autonomies  dans  des  écosystèmes  entrepreneuriaux  agiles,  efficients  et  portés par le sens est plus que jamais primordial pour faire face aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels.

    Dans  un  monde économique et social globalisé, chaque personne, chaque projet, chaque organisation  doit être capable de parler avec le reste du monde de sa singularité et de son fonctionnement dans une langue commune et simple. Il est important de construire de nouvelle architecture sociétale capable de fonctionner en réponse à la complexité. Il s’agit de les construire sur une forte reliance, une agilité.

    La perte de nos repères, les Poly-crises (sociales, économiques, environnementales, politique), la vitesse de transformation de nos sociétés due à la révolution numérique mettent chacun de nous dans une position très particulière. Nous avons des difficultés à nous projeter dans l’avenir. Notre quotidien est de plus en plus impacté par la globalisation d’un monde que certains pensent être en grand danger.

    C’est une évidence de la Vie qui n’est pas forcément simple à accepter et d’autant plus difficile, quand on a l’impression de n’avoir aucune prise sur le futur qui se construit.

    Les enjeux sont complexes et les mutations rapides, l’économie de la connaissance et l’économie numérique sont de puissants leviers de croissance à partager avec le plus grand nombre. Mais pour cela, il faut se donner les moyens de bien les intégrer et surtout de les mettre en oeuvre de façon efficiente et résiliente au niveau local.

    Dans le même temps, certains ont compris que notre capacité d’action collective n’a jamais été si grande. Internet et l’ensemble des réseaux de communication ont permis d’interconnecter les personnes et les idées. De nombreuses initiatives montrent que des solutions existent.

    Dans le contexte actuel d’initiatives volontaires et législatives pour insérer la dimension sociale dans le modèle économique de l’entreprise (entreprise à mission, raison d’être, B corp, ESS), la démarche #CodeSocial se distingue en cherchant à être plus introduit dans le modèle économique de l’entreprise et opposable.

    Les effets de la révolution informatique accélèrent l’entrée des sociétés humaines dans une nouvelle phase d’évolution. Des mouvements comme le transhumanisme, la collapsologie interrogent profondément la vision du monde, la place de l’humain et du vivant. Quel monde laisserons-nous à nos enfants ? Quels enfants laisserons-nous à la nature ?

    Le paradigme du pair to pair est au fondement des sociétés occidentales, il est constitutif de l’idée de démocratie mais également de celle du marché. Pourtant, sous l’effet du progrès technique notamment, la dynamique des sociétés occidentales a conduit à une centralisation, à une concentration, à une verticalisation du pouvoir et des richesses encore jamais vue dans l’histoire. Cette dynamique n’est pas sans poser de graves problèmes sur les plans écologique, social et économique notamment.

    Quel est le contexte ? Quel est le territoire ? Quelle est la situation, quels sont les faits majeurs, quel est le problème, quels sont les besoins identifiés ? Au regard de ce contexte, quel est l’état de l’art, existe t’il des solutions, des expériences, des outils susceptibles de répondre au besoin identifié ?

    Au cours des derniers siècles, sous l’effet de révolutions scientifiques, technologiques et industrielles majeures, les sociétés occidentales et occidentalisées ont connu des bouleversements de grande ampleur qui ont profondément changé leurs modes d’organisation, de production, d’échange et de consommation.

    Ces bouleversements consacrent dans la sphère économique le principe du marché, lequel peut être assimilé à un réseau social distribué … constitué d’agents échangeant des offres et des demandes sur un territoire désormais mondialisé.

    Dans les faits, cette logique de marché a généré une centralisation de la richesse encore jamais vue dans l’histoire. Cette centralisation de la richesse induit une centralisation du pouvoir (et inversement), antinomique avec l’idée de démocratie : dans la sphère économique, mais également dans la sphère politique.

    Sur le papier pourtant, la démocratie, qui constitue le fondement théorique majeur des systèmes politiques occidentaux, peut également être assimilée à un réseau social distribué … constitué de citoyens égaux en droits décidant et construisant ensemble les grandes orientations de la société.

    Plusieurs (hypo)thèses par ailleurs bien documentées (en cours de documentation pour certaines), nous permettent de comprendre ce hiatus entre la théorie et la réalité des sociétés occidentales :

    • Les architectures distribuées, les systèmes peer to peer constituent un principe organisationnel hyper-efficient, dont la découverte remonte à plusieurs siècles. Ce principe, ce paradigme organisationnel est au fondement des sociétés occidentales et de leur développement.
    • Les grandes révolutions scientifiques ont permis l’émergence et le développement de technologies susceptibles de favoriser une concentration, une centralisation, une verticalisation des dynamiques :les énergies fossiles, le nucléaire, le moteur à explosion, les TIC notamment, ont rendu possible le développement d’entreprises géantes mobilisant des ressources humaines, matérielles et financières à l’échelle du globe. Ces entreprises peuvent aujourd’hui adresser des marchés de plusieurs milliards de personnes, et en retirer les profits correspondants.
    • Les mécanismes de régulation prévus pour encadrer l’hubris (la démesure) d’acteurs s’inscrivant dans une logique d’accumulation de richesses ou de pouvoir, ne se sont pas révélés suffisamment efficients. Ils font en outre l’objet d’un affaiblissement méthodique par les principaux intéressés. La centralisation et la concentration engendrent ainsi la centralisation et la concentration.
    • Les architectures distribuées posent des problèmes techniques, sociaux et organisationnels, dans la mesure où elles supposent une reliance des autonomies, laquelle rend nécessaire le développement de protocoles d’interopérabilité, de reliance et de collaboration ainsi que la construction de consensus autour de ces protocoles. Ces problèmes ne se posent pas en contexte centralisé, dans la mesure où il sont résolus par le pouvoir, la verticalisation, la subordination.
    • Les citoyens et leur représentants sont de leur côté démunis et désunis, sur les plans théorique et pratique. Ils ne parviennent pas vraiment à influer sur le sens de l’histoire.

    La centralisation du monde autour de quelques acteurs hégémoniques, la concentration du pouvoir et de la richesse, la verticalisation des dynamiques font peser de lourdes menaces sur nos sociétés. Celles ci peuvent se concevoir en termes de résilience, d’éthique et d’efficience :

    • Résilience

    L’architecture centralisée, concentrée et verticalisée de nos sociétés repose en grande partie sur l’utilisation d’énergies fossiles (pétrole, nucléaire) également centralisées, concentrées et verticalisées : Leur utilisation déraisonnable est susceptible d’affecter irrémédiablement les grands équilibres écologiques. 

    Notre modèle actuel peut-il se passer des énergies qui l’alimentent et lui ressemblent ? 

    Rien n’est moins sûr, selon l’OCDE, les 34 plus grandes économies ont aidé les énergies fossiles à hauteur de 160 à 200 milliards de dollars annuels entre 2010 et 2014 (550 milliards en 2014 selon l’Agence Internationale de l’Energie – AIE).

    • Éthique et résilience

    La centralisation du pouvoir et de la richesse fait également peser de lourdes menaces sur le plan social et humain. Elle engendre des inégalités extrêmement fortes, conduisant à des drames individuels et collectifs intolérables au 21ème siècle, lesquels sont susceptibles de mettre en péril la cohésion, la résilience de nos sociétés.

    • Efficience

    L’économie de marché et les systèmes politiques d’inspiration démocratique sont au fondement des sociétés occidentales. Nous l’avons suggéré plus haut, ces 2 principes organisationnels reposent un même paradigme, celui de la distribution, qui constitue le moteur de leur efficience.

    Cette efficience résulte de l’empowerment des acteurs, lequel est permis par la distribution du pouvoir (au sens de capacité), des ressources et des référentiels : A l’inverse des contextes centralisés, les contextes distribués favorisent le développement de dynamiques basées sur la motivation intrinsèque des acteurs, lesquels sont dès lors plus enclins à mobiliser pleinement leur intelligence, leur énergie, leurs ressources. En vue de produire ce qui fait sens pour eux, au regard de leur contexte et de leur univers de valeurs (référentiels).

    Dit autrement, un monde où les acteurs sont d’une part libres de déterminer eux-mêmes les enjeux qu’ils jugent pertinents et d’autre part en mesure de les adresser, est théoriquement plus efficient qu’un monde où quelques acteurs réfléchissent, prennent des décisions, et demandent à d’autres de les exécuter.

    De ce point de vue, la (re)distribution du pouvoir, des ressources et des référentiels (contextes et valeurs), dans une perspective d’encapacitation des acteurs, est de nature à favoriser le développement de dynamiques hyper-efficientes, au niveau micro comme au niveau macro.

    La mise à mal de ces principes organisationnels (marché et démocratie) et du paradigme qui les sous-tend, place les sociétés occidentales dans un équilibre sous-optimal et problématique au regard des enjeux colossaux auxquels elles doivent faire face.

    Enjeux

    Résoudre ces problèmes suppose selon nous de travailler aux changements des architectures des dynamiques dans le monde social, en (re)distribuant radicalement la richesse, les productions, les échanges, les consommations, le pouvoir. Les architectures distribuées sont hautement éthiques et efficientes, néanmoins elle supposent le développement de protocoles d’interactions, là où les architectures centralisées, pour se maintenir ont besoin de processus de maintien de la structure hiérarchique, ce qui impose des relations de domination (au mérite, à la force physique, à la force monétaire, etc), et un contrôle de la diffusion de l’information. Ce processus mobilise une part importante des ressources du système, diminuant celles effectivement productives, ce qui en fait un système peu efficient. 

    Le développement et l’expérimentation des protocoles d’interactions mentionnés plus haut, afin de permettre la reliance de dynamiques autonomes et distribuées, constitue l’enjeu majeur de la démarche #CodeSocial.

    La nature et la dimension systémiques des enjeux afférents à ce contexte ne peut nous laisser indifférents. Tenter d’y apporter des solutions suppose d’une part que nous mobilisions un maximum d’énergies et d’intelligences, et d’autre part que nous optimisions ces solutions par la reliance, la collaboration.

    La reliance des autonomies, des énergies, des motivations intrinsèques, des idées, des intelligences, des projets, des actions, des ressources, des compétences, en vue de répondre efficacement aux défis de notre siècle, constitue l’enjeu majeur de la démarche #CodeSocial.

    Il s’agit pour cela de concevoir, d’implémenter, d’expérimenter et de promouvoir des outils, méthodes et protocoles au niveau technologique, social et organisationnel, dont nous croyons que la conjonction est susceptible de favoriser le développement de collaborations décentralisées à grande échelle.

    Ces outils, méthodes et protocoles nous apparaissent comme des chaînons manquants, nécessaires au déploiement de dynamiques d’intelligences et d’actions collectives susceptibles de (re)faire basculer le sens de l’histoire vers le paradigme de la (re)distribution.

    S’ils constituent une fin en soi, ils constituent également un moyen efficace et cohérent de développer nos aventures respectives, dans les domaine du web, des media, de la transition écologique, économique, politique.

    En les utilisant, nous nous donnons ainsi les moyens de collaborer, de mutualiser, de jouer sur nos complémentarités, et de renforcer ainsi nos aventures respectives, ainsi que celles de celles et ceux qui voudront rentrer dans la danse …

    Objectifs

    Développer un laboratoire d’expérimentation de nouvelles relations sociales et entrepreneuriales fondées sur la réciprocité et la bienveillance comme fondements d’une autonomie distribuée et organisée. Il vise à (dé)montrer qu’un autre monde est possible non pas au nom d’une utopie dogmatique mais par une mise en actes permettant un constat pragmatique direct d’efficience, de robustesse et de pérennité emprunté notamment au biomimétisme.

    • Permettre la mise en synergie d’organisations autonomes et distribuées à travers le développement d’une DAO (Distributed Autonomous Organisations)
      • Créer les conditions d’un agir ensemble
      • Augmenter notre efficience et notre impact en mutualisant et en jouant sur nos complémentarités.
      • Incuber des projets trans-organisationnels fondés sur les technologies numériques, sociales et organisationnelles que nous développons et expérimentons.
    • Co-concevoir de nouveaux modes d’organisation, de production, d’échange et de consommation : en communs, pair à pair, collaboratifs, symbiotiques. Dans cette perspective, la démarche #CodeSocial se développe comme un laboratoire de recherche-action, développant et expérimentant des technologies numériques, sociales et organisationnelles, permettant le développement d’écosystèmes trans- organisationnels et collaboratifs.
      • Concevoir, expérimenter et promouvoir des innovations numériques, socio-économiques et écologiques
      • Relier ces innovations entre elles afin qu’elles se renforcent mutuellement.
      • (Dé)montrer l’efficience sociale et économique d’une forme d’entreprenariat fondée sur le pair à pair et les communs
    • Accompagner les acteurs citoyens, publics et privés dans leurs démarches de transition : (Co-)promouvoir, (co-)essaimer et (co-)commercialiser les communs (technologies, outils, méthodes, produits) que nous conçevons et expérimentons.

    Nos missions

    Quelles missions vous fixez vous afin d’atteindre vos objectifs ?

    • Animation, coordination, mutualisation, régulation
      • Animer des temps de partage virtuels et présentiels pour favoriser la reliance des projets, des acteurs, des idées et des ressources.
      • Permettre la mutualisation des fonctions supports
      • Réguler les flux et interactions entre les acteurs et projets de l’écosystème,
      • S’assurer du bon pilotage de l’équilibre financier des projets, suivi des plans de charge, ressources, encaissements et aléas. Un reporting financier, opérationnel et qualité par projet est assuré par l’écosystème notamment par la mise à disposition de technologies adaptées aux réseaux distribués portant des projets complexes multi-acteurs. La gouvernance garantit la transparence sur l’ensemble des projets portés en son sein ;
      • Rechercher, inclure des acteurs et des projets s’inscrivant dans son champ ;
      • Réguler les tensions apparaissant entre ses membres par des processus de médiation, connus de tous et appropriables par chacun, et en cas d’échec de ce processus et de persistance de difficultés menaçant l’équilibre, remercier (Exclure) des acteurs ou des projets qui n’auraient pas joué le jeu.
      • Actualiser à intervalles réguliers son code social au regard de l’évolution des enjeux internes et du contexte global
    • Recherche – Action – Expérimentation – Co-construction
      • Créer, maintenir et développer un cadre propice au développement de collaborations croisées entre les membres de Commons to Commons (DAO)
      • Concevoir et expérimenter des protocoles d’interopérabilité, de reliance et de collaboration ad hoc, nous permettant de :
        • Travailler ensemble efficacement sur la base de règles du jeu clairement définies (Code social)
        • Interagir de manière fluide (Système d’information et comptabilité partagés)
        • Collaborer et co-produire en commun (Projets & R&D), de manière agile et décentralisée, en mutualisant et en jouant sur nos complémentarités (Linked Data & PAIR à PAIR)
        • Partager nos offres et opportunités (Catalogue contributif)
        • Répartir équitablement la valeur collectivement générée (Matrices de richesses & Dividende contributif)
        • Apprendre et grandir ensemble dans la joie et la bonne humeur.
      • Mettre en oeuvre ces protocoles dans le cadre de nos organisations et de nos projets
      • Accueillir, accompagner, mettre en synergie des acteurs et des projets souhaitant s’inscrire dans cette dynamique (incubation).
      • Permettre le financement de nos projets et de notre R&D
    • Documentation, essaimage, commercialisation

    En créant ces conditions en interne, nous créons une preuve de concept et posons une base éthique et efficiente, susceptible de se développer dans d’autres contextes et à plus grande échelle. Nous donnons ainsi une assise aux missions que nous menons en externe. Celles-ci concernent l’accompagnement des acteurs citoyens, publics et privés dans leurs démarches de transition : 

    • Promouvoir le catalogue contributif et contribuer à la valorisation des richesses produites par les membres de l’écosystème ;
    • Concevoir, produire, gérer et commercialiser des offres résultant d’une collaboration entre ses membres, à partir du moment où celles ci n’entrent pas en concurrence avec celles proposées par ses membres. 
    • Associer nos dynamiques afin d’être en mesure d’intervenir sur des projets grands, gros ou complexes.
    • Communiquer (documentation, éditorialisation) sur la démarche globale dans une perspective d’essaimage et de propagation organique.
  • Pourquoi pas ?

    Pourquoi pas ?

    Tout est potentiellement source d’émerveillement, d’étonnement et donc de questionnements.

    Lorsque nous sommes de jeunes enfants, nous découvrons le monde. Tout est potentiellement source d’émerveillement, d’étonnement et donc de questionnements. Nous commençons à parler et le « Pourquoi ? » enrichit alors très vite notre vocabulaire naissant. Nous lançons de nombreux « Pourquoi ? » du tac au tac, vifs, parfois déstabilisants. Nos « pourquoi » ne sont pas nécessairement suivis d’autres mots. « Nous sortons. Mets tes bottes, s’il te plait. », nous demande notre maman. « Pourquoi ? », lui lançons-nous. Puis, en grandissant, nos « pourquoi » deviennent plus élaborés (« Pourquoi la lune est-elle ronde ? ») et d’autres questions viennent enrichir notre vocabulaire et notre regard sur le monde : « Comment sait-on que l’on vit ? », par exemple. 

    Enfants, c’est d’abord notre quotidien que nous questionnons. Puis, petit à petit, nous ouvrons les yeux sur le monde et nos questions se mettent à pointer ses injustices, ses absurdités, ses dysfonctionnements. Nos questions mettent des coups de projecteur sur ce qui, à nos yeux, ne tourne pas rond : cette voisine âgée à qui sa famille ne vient plus rendre visite (« Pourquoi ? »), cette rivière où la pêche est désormais interdite (« Pourquoi ? »), ces illuminés qui font des victimes innocentes (« Pourquoi ? »). 

    Les questions que nous soulevons lorsque nous sommes enfants sont plus que légitimes. Pourtant, nos parents, nos professeurs, nos proches ne sont pas toujours très à l’aise pour y répondre. Et quand, tels de bienveillants enquêteurs, nous enchaînons nos questions, il arrive que la réponse que nous obtenons finalement soit : « Eh bien, parce que c’est comme ça ! ». 

    Quand nous devenons adultes, on nous demande souvent de croire à l’incroyable, d’accepter l’inacceptable, de trouver logique ce qui ne l’est pas. On nous demande d’accepter le monde tel qu’il est et d’y trouver notre place. Pourtant, notre voix d’enfant continue de nous chuchoter : « En fait, c’est plutôt comme ceci qu’il faudrait faire pour que les choses aillent mieux. ». Nous pouvons bien sûr faire comme si nous ne l’avions pas entendue. Mais, nous pouvons aussi y prêter l’oreille. 

    Oser écouter ce que nos voix d’enfants ont à nous dire pour que, tous ensemble, nous puissions agir concrètement et contribuer à des changements positifs pour le monde. 

    Tes questions sont d’une puissance incroyable pour améliorer le monde. Continue de t’en poser chaque jour. Tes « pourquoi » sont légitimes. Cela vaut le coup de les transformer en « pourquoi pas ». Et, en t’entourant des bonnes personnes, c’est par tes actions que tu vas pouvoir y répondre !

    La démarche #CodeSocial est une brique de construction massive pour construire une société apprenante et agissante. C’est une démarche qui pose la question de la cohérence entre les intentions et les actions. Un formule magique pour rendre concret nos rêves d’un mode vivant et joyeux. La connaissance c’est trouver un réponse à des problèmes. C’est une dynamique et la démarche #CodeSocial est une proposition d’animation de cette dynamique.

    Ce texte est inspiré d’un texte écrit en amont de la résidence créative « Pourquoi pas ? Carte blanche à l’avenir des pixels. »

  • La Révolution du sourire

    La Révolution du sourire
    La démarche #CodeSocial a été imaginée en 2013 pour accompagner le développement de l’idée de la Révolution du Sourire

    “La Révolution du Sourire” est venue d’un cri du cœur,  d’une volonté de qualifier l’action et de lui donner du sens.Une façon de « ré-habiter » les lieux de proximité et le quotidien d’une énergie positive, de redonner la place aux rêves dans des actions concrètes, de comprendre qu’il suffit de mettre un petit nombre de paramètres en place pour faire reculer l’individualisme dont le monde souffre, de repousser les limites et d’augmenter le champ des possibles. Marcher sur des utopies, c’est, à force de conviction et de travail, leur donner corps. Travailler sans relâche sur la transversalité évidente de la vie. Fonder l’action sur l’échange et le partage, une non-violence active et déterminée prenant sa source dans une “spiritualité ouverte”. En fait, participer activement à la construction d’un monde de paix fondé sur le respect des êtres humains et de la nature.

    (Mathieu Coste – juin 2001)

    La démarche #CodeSocial a été imaginée en 2013 pour accompagner le lancement de la SAS ChezNous. Cette société avait comme objet de mettre en place les conditions du développement de l’idée. Le #CodeSocial a structuré le développement de la société jusqu’en 2019. Après la liquidation de la société, une démarche de compostage du capital immatériel a été facilité par la démarche #CodeSocial. L’actualisation est portée par la SAS WeMob et la création et le développement d’un écosystème contributif #OpenSource.

    Dans le cadre de ce compostage, La Révolution du Sourire devient une marque pour désigner une démarche coopérative d’information basée sur l’approche de la cartographie de la controverse. Les membres de l’écosystème contributif animé une démarche d’éducation populaire ouverte et permanente avec l’objectif e dynamiser le développement d’une économie de la connaissance au service du vivant et de la joie.

  • Les collectivités, l’état et les pouvoirs publics

    La démarche #CodeSocial est une brique fonctionnelle pour créer et animer des réseaux multi partenariale.

    Un article est en cours d’écriture dans le cadre de la graine de connaissances « L’état et les collectivités au services du communs? »

  • Vers des territoires apprenants

    Vers des territoires apprenants

    Territoire

    « Le territoire est une appropriation à la fois économique, idéologique et politique (sociale donc) de l’espace par des groupes qui se donnent une représentation particulière d’eux-mêmes, de leur histoire. »

    Guy Di Méo, Les territoires du quotidien, 1996, p.40

    Apprenant

    1. Personne qui apprend, en étant acteur de son apprentissage.
    2. (Éducation) Toute personne, de l’enfant à l’adulte, engagée dans un processus d’acquisition de connaissances et de compétences.

    Les mots clés :

    Paysagisme, Urbanisme, Co-urbanisme, Empowerment, Territoire, Design, Recherche, Education, Collectivité, Participatif, Citoyenneté, Collaboratif, Durable, Désirable, Marketing territorial, Biens Communs, Ecologie, Ecosystème

    Pourquoi parler de “ Territoires apprenants”?

    Le territoire ne peut se résumer à un territoire administratif, à un pouvoir politique central. La vie d’un territoire est l’affaire de tous. Le territoire peut être vu comme un organisme vivant qui est composé de cellules. Un territoire deviendrait apprenant quand l’ensemble des acteurs qui le composent sont engagés dans un processus d’acquisition de connaissances et de compétences

    La notion de territoire prend en compte l’espace géographique ainsi que les réalités politiques, économiques, sociales et culturelles. Il est le théâtre de la complexité.

    Le qualité de vie ressentie dépend beaucoup de son rapport au territoire. Le logement, le transport, le lien social, les loisirs, l’éducation sont vécus concrètement à l’échelle du territoire.

    C’est quoi un territoire apprenant ?

    Le territoire est l’espace “commun” entre les différentes catégories d’habitants. Les enfants, les personnes âgées, les actifs, les collectivités territoriales, les associations, les entreprises.

    Un territoire dont l’ensemble des acteurs apprennent ensemble, qui entrent dans un processus d’acquisition de connaissances et de compétences. Un territoire où quand quelqu’un a appris quelque choses, quelqu’un d’autre peut apprendre la même chose plus facilement.

    Un territoire apprenant vie la complexité comme un contexte d’apprentissage et pas comme un problème. Un territoire apprenant prend en compte son passé, sa culture pour vivre le présent et construire l’avenir.

  • La démarche #CodeSocial et l’économie symbiotique

    La démarche #CodeSocial et l’économie symbiotique

    Isabelle Delannoy, environnementaliste et scénariste du film Home, est l’auteur du concept d’économie symbiotique.

    Elle vient de rédiger un ouvrage intitulé L’économie symbiotique, sorti en octobre 2017 dans la collection « Domaines des possibles » dirigée par Cyril Dion chez Actes Sud.

    La préface de Dominique Bourg

    Ce livre porte une extraordinaire ambition. Celle de proposer une théorie économique radicalement nouvelle : l’économie symbiotique, capable de faire vivre en harmonie les êtres humains et les écosystèmes.
    Pour la première fois, Isabelle Delannoy propose une synthèse entre de nombreuses techniques et recherches mises en lumière ces dernières années : permaculture, économie circulaire, économie de la fonctionnalité, du partage – pair à pair –, économie sociale et solidaire, monnaies complémentaires… En associant les bénéfices de chacune d’entre elles et en en trouvant le principe commun, elle parvient à des résultats époustouflants. Dans de nombreux domaines nous pourrions réduire de plus de 90 % notre utilisation de matière tout en redéveloppant les capacités productives des territoires. Nous pourrions remplacer l’utilisation du métal et des minerais par celle de plantes et éviter ainsi d’envoyer des êtres humains au fond des mines. Nous pourrions créer des cités autonomes en eau, en énergie, en nourriture fraîche, mêlant immeubles-forêts et jardins filtrants, cités numériques et jardins d’hiver, autoroutes à vélo et véhicules autoconstruits, agriculture, fablabs et manufactures locales.
    L’économie symbiotique s’appuie sur la symbiose entre l’intelligence humaine, la puissance des écosystèmes naturels et la technosphère (les outils). En trouvant le juste équilibre entre les trois, il est possible de produire sans épuiser les ressources, mais en les régénérant. (source)

    Schéma conçu par Thibault Mangeard dans le cadre des travaux de l’atelier symbiotique 

    Cet ouvrage présente une analyse innovante des nouveaux modes de production et d’organisation économique ayant émergé ces cinquante dernières années et montre qu’ils forment une seule et même économie, apparue de façon cohérente et non concertée dans le monde.

    Réinscrivant les activités humaines dans les grands cycles de la planète, couplant leur productivité à la régénération des écosystèmes et des liens sociaux, ils forment ensemble une économie que l’on peut qualifier de symbiotique. (source)

    La fondation Lunt a accompagné l’auteure dans son écriture et a aussi financé une vidéo d’animation qui résume bien l’état d’esprit de cette théorie économique :

    Isabelle cite ainsi le #CodeSocial à la page 188 :

    De nouveaux outils naissent pour s’adapter à cette architecture mouvante. Le concept d’interopérabilité se développe pour permettre aux individus, aux entreprises, aux organisations de plus facilement s’assembler. En affichant clairement les processus selon un même code, une même grammaire, les organisations peuvent plus facilement communiquer, cerner les valeurs communes ou clivantes, et comprendre les modes opératoires qu’elles appliquent.

    En France, Mathieu Coste a inventé le #CodeSocial. Observant comment, sur Internet, des développeurs pouvaient construire une œuvre complexe en se basant sur un même protocole et des processus documentés, il a produit l’équivalent pour l’entreprise et plus généralement pour n’importe quelle organisation. Le #CodeSocial est un protocole permettant de décrire de façon unifiée les modèles sociaux et humains,  culturels et artistiques, écologiques, économiques, technologiques, juridiques et financiers. Fractal, il s’applique jusqu’au niveau du projet. Il établit ainsi une forme de “code de la route” où les valeurs affichées sont opérationnalisées.

    Ce type d’outil, s’il est utilisable par n’importe quelle entreprise, association ou institution, est particulièrement adapté aux communs entrepreneuriaux : il permet aux différents acteurs de se décrire d’une même façon tout en gardant leur individualité. Ce faisant, il leur est plus facile d’entamer d’éventuelles coopérations. Il s’agit d’une forme de mise en interopérabilité des entreprises et des projets. Le développement de ce type de concept témoigne de la forte progression de l’organisation méta-entrepreneuriale.

    Dans cette période où la théorie de l’effondrement prend de plus en plus de place dans la société, il est important aussi d’habiter des pensées économiques qui nous permettent de penser l’avenir… quel qu’il soit 😉